On n'arrête pas le progrès ...
La semaine passée, j'ai eu la grande chance de participer à une après-midi très instructive, l'appellation de ladite formation étant déjà en soi tout un programme : "Le Média Global". Pour ceux que ça intéresse encore de lire ce billet après en avoir découvert le thème, il s'agissait de nous expliquer les difficultés que connaissent les médias aujourd'hui pour évoluer face au marché de la diffusion, s'adapter, innover, utiliser les bons supports au bon moment. Bref, faire passer notre radio dans ce nouveau monde, ou plus exactement ne pas rater le coche. Alors, à l'aide de chiffres, de camemberts, de statistiques et de démonstrations appuyées, ces nouveaux formateurs (au nombre de trois) nous ont fait savoir que l'avenir était là. Le Multimédias, émettre, filmer et diffuser, alors que notre premier métier est de faire de la radio. On n'y peut rien d'après eux, c'est comme ça. Tout le monde filme avec son téléphone portable, tout le monde diffuse grâce à internet, alors on est bien obligés de s'y mettre. A grands coups d'utilisation de mots actuels, podcast, streaming, Twitter, ils ont achevé de convaincre la moitié de l'assemblée. La cerise sur le gâteau, c'est le chiffre officiel et actuel du nombre de "facebookiens" à ce jour : 300 millions. Grâce à tous ces nouveaux produits et toutes ces possibilités, les auditeurs de notre chaîne ont, parait-il, rajeuni de 20 ans. C'est sûr, si visionner la video de Stéphane Guillon s'en prenant à DSK, contribue à fidéliser les jeunes gens, pourquoi se retenir ? Ben oui, d'après eux, les jeunes ne se lassent pas de regarder des videos, alors...
A la fin de la journée, les trois compères, sourires Ultrabright genre smiley qui rigole, ont décidé de nous achever en nous diffusant sur écran géant, la video qui tue. Pour tout commentaire, l'un d'eux nous dit : voici ce que sera demain pour ne pas dire aujourd'hui, les merveilles de la technologie ...
Vous me direz ce que vous en pensez, mais moi je me demande bien si nous n'allons pas nous transformer un de ces jours, plus besoin de langues pour échanger, nous serons devenus des animaux en quelque sorte à moins que nous ne le soyons déjà ...